vendredi 10 octobre 2008

3G et couverture du territoire

Hello all ! Désolé, blog pas mis à jour comme je voudrais, à croire que ma petite entreprise ne connaît pas la crise :)

Du coup, pas le temps d'écrire pour de vrai, mais voici un article bien intéressant sur la 3G et la couverture du territoire, c'est un VRAI problème, dans le train par exemple ça arrête pas de sauter c'est trop chiant !!!

Bon, j'y retourne, bonne lecture, le lien original c'est sur agoravox, moi je fais un cop-coll ça va plus vite :)

Alors que les discussion concernant la 4ème licence 3G continuent, il ne faut pas oublier un enjeu majeur pour le futur heureux élu : une meilleure couverture du territoire pour résoudre la fracture numérique.

C’est un enjeu majeur pour la société française dans son ensemble : Internet doit devenir encore plus accessible que ce qu’il est actuellement. De Paris, on ne se rend pas toujours bien compte de l’accès à Internet, nos métiers se sont adaptés au réseau, nos loisirs y sont définis, le divertissement, également... mais Paris est une exception, et les Français ne sont pas encore tous égaux face à la numérisation. En ce sens, parler de "fracture numérique" est toujours d’actualité.

Internet est loin d’être à la portée de tous comme le rappelle cet article du Journal du Net, très pourvu en chiffres. Tout d’abord, il faut savoir définir ce qu’est un internaute. D’après Médiamétrie, qui fournit les chiffres du JDN,"est internaute les personnes âgées de 11 ans et plus déclarant s’être connectés à Internet via une connection haut débit au cours du mois". Et les chiffres ne sont pas aussi hauts que ce que l’on pourrait croire : il y avait 10 millions d’internautes en 2005, et un presque 25 millions en janvier 2008. Loin, donc, des 60 millions de Français, même en excluant la part des moins de 11 ans.

Et pourtant, c’est sur Internet que sont diffusés les nouveaux contenus, du divertissement à la science en passant par l’acutalités et la culture. Les médias traditionnels sont en crise, et les innovations technologiques (la 3G, le WiMax, l’ADSL) attirent toujours plus de créateurs de contenus uniquement sur le web. Les médias traditionnels deviennent d’ailleurs de plus en plus des relais des contenus web, et non plus l’inverse : combien de journaux "papiers" citent des sources internet, des blogs, combien se réfèrent à des contenus vidéos diffusés sur YouTube ou DailyMotion ? Internet est clairement devenue un vecteur incontournable de diffusion des contenus.

C’est pourquoi il faut que le "réseau des réseaux" devienne accessible au plus grand nombre, et rapidement, sans quoi de nouvelles inégalités risquent de se creuser entre connectés et non-connectés. On sait que certaines zones ne sont toujours pas dégroupées, ou partiellement : les utilisateurs sont contraints de souscrire des abonnements chez Orange, unique pourvoyeur dans les zones nons dégroupées, et quand on connaît un peu l’écart tarifaire dont ils profitent... malgré la possibilité d’avoir un opérateur alternatif, les conditions sont souvent moins bonnes que dans les grandes villes, et quand une panne survient, c’est souvent très compliqué. Pour le reste, on ne compte "que", même si le chiffre est important, 17 millions d’abonnés ADSL.

Comment rendre Internet accessible au plus grand nombre ? Cette question fait ressurgir le débat entre la couverture la population et celle du territoire, 2 concepts qui n’englobent pas les mêmes zones, la vouverture du territoire étant la plus difficile à assumer, car il faut souvent aller installer le réseau physique dans dez zones isolées, reculées... mais où vivent et travaillent des habitants qui eux aussi ont droit, besoin et envie d’avoir accès à une connection de qualité. Le terme précis est celui "d’accessibilité numérique", un peu comme l’accessiblité quand on pense aux différents handicaps, temporaires ou permanents, qui nuisent à la bonne qualité de vie de certaines personnes.

Plusieurs normes et standards devraient permettre d’étendre cette couverture numérique aux zones les plus reculées, comme le notait Matbe : "autres solutions à mettre en œuvre : le passage au protocole IPv6, le Wi-Fi, le WiMAX, le RFID, le Bluetooth, etc."

La 3G est également un format qui devrait permettre de couvrir une plus large population... si tant est que les opérateurs existants ou désireux d’entrer sur ce marché se donnent la peine de couvrir démocratiquement et non pas qu’économiquement le territoire français. En ce sens le statu quoi actuel des opérateurs est un scandale silencieux : les zones blanches continuent d’exister, car aucun n’a d’obligation formelle d’aller "perdre" un peu de leurs bénéfices pour couvrir les plus isolés. C’est également u problème lors de déplacements professionnels, quand les connections "coupent" au beau milieu d’un trajet.

L’arrivée d’un nouvel opérateur sur la 3G devra donc répondre à cet impératif de résorber la fracture numérique, c’est également une demande forte des collectivités locales qui ont besoin d’apporter à leurs populations un service Internet digne de ce nom. Car nous sommes dans une démocratie et que l’inégalité d’accès à un service aussi vital qu’Internet est inadmissible.

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